L'angoisse de la séparation chez l'enfant : 

  • DE QUOI PARLE-T-ON EXACTEMENT ?
    L’angoisse de la séparation est définie dans le dictionnaire médical Stedman’s comme la peur ou appréhension éprouvée par un enfant lorsqu’il est séparé d’un de ses parents ou de toute autre personne signifiante.
    Au tout début de notre histoire nous ne connaissons pas notre enfant, mais nous l’aimons.
    Lui non plus ne nous connait pas mais son instinct lui dit que nous sommes signifiants. Le lien entre nous va se construire peu à peu et nous allons devenir vraiment très importants l’un pour l’autre.
    Cet amour c’est un peu comme une colle. Plus nous restons l’un contre l’autre plus la prise est forte. Nous nous réjouissons de ce lien et nos enfants s’en imprègnent. Le fait que nous soyons là est leur normalité.

  • QUE SE PASSE T IL LORSQUE UN PARENT S’ELOIGNE
    Lorsque le parent s’en va et confie son enfant à une personne moins familière, l’enfant ressent un manque, une inquiétude et s’accroche à la personne avec laquelle il se sent en paix.
    Nous avons tous connu cela, un enfant qui s’accroche à une personne qui essaye de le détacher et de le convaincre d’aller jouer.
    Presque tous les enfants passent par une forme d’anxiété de séparation au cours de leurs 6 premières années. C’est une réponse normale à toute menace de disparition de ceux qui comptent le plus pour eux : leurs parents.
    IL ne faut pas oublier que du point de vue d’un enfant un parent est un super héros.
    Un enfant régit à toute menace, à toute nouveauté, lorsqu’il est fatigué ou malade, en se cramponnant à nous. Ce n’est qu’au fil du temps et des expériences de séparations heureuses, qu’il finira par comprendre qu’il peut lâcher sa maman et son papa pour aller de plus en plus loin, sans risque.
    L’anxiété de la séparation veut dire que votre enfant se développe intellectuellement. Il comprend que l’expression de ses besoins à un impact sur son environnement. Si quelque chose le rend nerveux ou inconfortable il réalise qu’il n’est pas obligé de l’accepter passivement.
    Toutefois il n’a pas encore intégré que si nous partons nous reviendrons toujours le chercher ou alors que d’autres adultes peuvent répondre à ses besoins.
    Les enfants ne passent pas de la peur de l’étranger ou de la peur de l’abandon à la sociabilité en une nuit : c’est un processus.
    Durant cette période, différente pour chaque enfant à la fois dans ses manifestations et sa durée, notre patience est primordiale.
    L’anxiété de séparation n’apparaît pas à un moment donné et ne disparait au bout d’un temps donné. Elle peut disparaître puis réapparaitre pendant plusieurs semaines. Elle surgit à différents moments pour chaque enfant. L’enfant gagne peu à peu la maturité et les compétences nécessaires pour affronter avec confiance les séparations.
    Selon les professionnels de l’enfance, le fait qu’un enfant refuse de se séparer d’un parent ou d’un adulte qu’il aime est bon signe : cela veut dire que des liens solides existent.

  • QUELS SONT LES SYMPTOMES LES PLUS COURANTS DE L’ANXIETE DE SEPARATION :
    - l’enfant colle aux jambes
    - pleure quand un de ses parents est hors de vue
    - préfère fortement l’un de ses parents à n’importe quel autre être humain
    - a peur des étrangers, des amis ou des membres de la famille qu’il ne voit pas souvent
    - résiste à la séparation au moment du coucher (sieste ou soir)
    - se réveille la nuit en pleurant et en appelant un parent
    - régresse (recommence à sucer son pouce, à faire pipi au lit, à parler comme un bébé.)
    - ne montre plus d’anxiété immédiatement après l’apparition d’un parent
    - fait des cauchemars à répétition
    - a des maux de tête, de ventre lorsque le petit sent une séparation à venir
    - refuse systématique de s’éloigner de la sphère familiale (crèche, école, colonie de vacances, voyage scolaire, nuit chez un camarade)
    - suit les parents partout dans la maison lorsqu’ils se déplacent d’une pièce à l’autre.

    Cela peut générer chez les parents des émotions diverses (contrariété, tristesse, compassion, perplexité, faible inquiétude, forte inquiétude, colère, honte, agacement, résignation...)

  • Outils pour les tout-petits de 6 mois à 3 ans :
    Jouer à cache-cache avec des objets
    Cela permet de transmettre le B-A BA de toute séparation :
    - les choses existent même quand on ne les voit pas.
    - si elles disparaissent elles existent toujours et réapparaissent.

    Il s’agit de cacher un objet dans une boite, sous une ouverture ... puis de le ressortir d’un geste théâtral.
    On peut demander au bébé de toucher lorsque l’objet est recouvert pour lui faire comprendre que l’objet est toujours là.
    Si on le cache dans une boite on peut la secouer avant d’en ressortir l’objet.
    L’enfant peut aussi cacher quelque chose pour nous, que nous trouverons ensuite avec un cri de joie.
    On peut également faire une variante en jouant avec des figurines et une maison de poupée.
    Les figurines quittent la maison et y reviennent, elles font nos actions du quotidien. Laissez aller votre créativité...
    Les figurines se disent au revoir avant de se séparer et leurs retrouvailles sont toujours joyeuses.
    Plus vous jouerez avec votre enfant et plus la portée pédagogique du jeu augmentera.

  • Jouer à cache-cache avec des gens
    Ce jeu délivre plusieurs messages :
    - les gens existent même quand on ne les voit pas,
    - ils reviennent toujours,
    - quand ils reviennent c’est le bonheur.

    Nous y jouons tous de manières différentes par exemple :
    • On peut cacher son visage dans ses mains
    • Se cacher derrière les jambes de Bébé pendant le change
    • Se cacher sous une couverture...
    • Puis on dit : elle est où Maman ? (Ou il est où Papa ?)
    • Et après un moment nous sortons la tête en criant joyeusement « coucou je suis là. »
    Petit à petit on cache une plus grande partie de son visage, plus longtemps.
    On peut aussi placer quelque chose devant le visage de son enfant (il est où bébé ?) et le laisser l’enlever.

  • Jouer à se dire au revoir
    On dit « au revoir » (ou notre phrase rituelle lors d’une séparation) et on se cache. Quelques secondes après on sort de la cachette en disant « Bonjour « (ou toute autre phrase de bienvenue rituelle) avec un grand sourire.
    On augmente peu à peu la durée du temps où on est caché...
    On peut utiliser ce temps pour passer un coup de fil, prendre une douche, préparer le repas....
    L’enfant peut jouer à se cacher lui aussi.
    Une fois habitué à ces allées et venues associées à des phrases et à des gestes courants, les séparations réelles devraient être plus faciles.

  • S’entrainer grâce à des séparations sécurisantes
    Il s’agit de profiter des opportunités du quotidien pour prendre des distances, lentement en allant dans une pièce voisine en chantant, parlant,... pour que votre enfant perçoive que vous êtes encore là même hors de sa vue.
    S’il manifeste de la nervosité, rapprochez vous.
    Si non, procédez à de toutes petites séparations puis augmentez la durée.
    PS : NE JAMAIS LAISSER UNE ENFANT SANS SUPERVISION

  • Evitez les changements de bras
    Lorsque bébé, alors que vous devez le quitter, passe de vos bras à ceux de quelqu’un d’autre, il quitte brusquement votre chaleur et son espace de sécurité pour des bras moins familiers.
    Cela est presque toujours physiquement douloureux pour les tout petits. Cela génère facilement l’anxiété de séparation.
    Posez votre enfant dans une chaise haute, un transat, dans un siège bébé, par terre avec des jouets puis demander à la personne qui le prend en charge de s’asseoir à côté de lui et attendez qu’elle ait attiré son attention. C’est le moment pour vous de dire un rapide au revoir avec un sourire.
    La personne en charge pourra alors prendre l’enfant dans ses bras au meilleur moment pour lui : tout de suite après votre départ.
    (Cela soulagera votre enfant et aidera à la construction d’une relation entre eux).

  • Entrainez vous pour de vrai
    IL s’agit de laisser votre enfant avec une personne de confiance pour des périodes très courtes qui s’allongeront peu à peu.
    10 mn, puis 20 mn, puis 30MN, puis 1 heure ou deux.

  • Pour des résultats au top :
    un entrainement tous les 2 jours ou au moins deux fois par semaine pour permettre à bébé de garder les souvenirs de l’expérience d’une fois à l’autre.

  • Ces exerces de séparation sont à pratiquer pendant plusieurs semaines, voire un mois ou deux avant de la laisser à la crèche ou de changer son mode de garde.

  • Pour une garde à domicile:
    quelques séances de « préparation » seront les bienvenues :
    • la nounou vient et vous restez à la maison : pour permettre au bébé et à la nounou de faire connaissance.
    • Etape suivante : faire venir la nounou et partir pour une demi heure.
    • Si tout se passe bien la fois suivante partir une heure ou deux.
    • Ensuite passer au volume d’heures prévu.

  • Materner sans culpabilité !
    L’anxiété de séparation est une réponse émotionnelle biologiquement nécessaire. Elle est le signe d’un amour et d’un attachement profonds.
    Vous tenez compte des besoins de votre enfant : BRAVO !
    Vous autorisez ainsi votre enfant à développer son indépendance lentement, à son propre rythme et voue le laissez vous collez quand c’est possible pour vous. BRAVO !

  • Continuez à réagir à ses pleurs même s’il veut seulement être pris dans vos bras.
    Plus vous répondrez à ses besoins par votre amour et votre attention dans sa petite enfance, plus il deviendra confiant et sur le lui en grandissant.
    Les professionnels de l’enfant affirment aujourd’hui que, les enfants consolés dans les bras avec une régularité sans faille lorsqu’ils pleurent, finissent par pleurer moins. cf. (Penelope Pearson, Votre enfant de 0 à 5 ans)

  • Eviter les séparations lorsque cela est possible
    Quand vous avez le choix, si rien ne vous y oblige, ne nous séparez pas de votre enfant.
    Rien ne prouve à l’heure actuelle, que forcer la séparation entre un tout petit et ses parents ou tout autre figure d’attachement génère un bénéfice pour son développement.
    Par contre on sait qu’un attachement solide et sain entre ce tout petit et ses figures parentales, a un effet positif sur son comportement, son développement et des relations en société.

  • Autoriser des moments calmes
    Lorsqu’ un enfant se réveille, parfois il peut laisser son regard errer sur les murs, jouer avec un peluche ou rêver les yeux ouverts. Si vous vous précipitez au moindre bruit, avant qu’il vous réclame, vous lui ôtez cette possibilité. A son prochain réveil, marchez à sa rencontre plus lentement et écoutez le attentivement : vous appelle t il ? Grogne t il ? S’éveille t il dans son monde et s’offre t il un moment de calme ? S’il semble heureux alors rien ne vous empêche de le laisser tranquille en tendant l’oreille J .
    Vous lui offrez un joli cadeau : la confiance développée lui sera utile lorsqu’il voudra calmer son angoisse de séparation.

  • Prévenir son enfant
    Il est inutile de le faire trop tôt : une heure ou deux à l’avance puis au moment où vous vous préparez à sortir :
    Je vais bientôt partir, je vais .... Tu restes ici avec ...
    Même s’il est au stade pré-verbal, parlez lui : il comprend vos intonations.
    C’est valable pour la halte garderie, la crèche.
    Sur le trajet prévenez le à nouveau, il a besoin d’entendre ce qui va se passer pour lui.

  • Préparer les rencontres
    Quand vous attendez des personnes pour un séjour chez vous, montrez des photos à votre enfant en répétant leurs noms.
    Quand ils arrivent accueillez les chaleureusement en les nommant pour aider votre enfant à faire le lien entre les photos et les personnes.
    (Astuce : vous pouvez faire un petit livre avec les photos de chacun des ses visiteurs et lui raconter une belle histoire).

  • Prendre son temps
    Créez un rituel court et agréable de séparation dans la détente et la bonne humeur (prévoir 10 à 15 MN)

  • Ne pas filer à l’anglaise
    Même si cela vous tente pour éviter les larmes : votre enfant peut penser que vous pouvez disparaître à tout moment et devenir encore plus collant. Cela sapera la confiance qu’il vous porte. De plus il pourrait se sentir puni ou déconsidéré.

  • Ne pas s'éterniser
    Dites au revoir avec un sourire, un geste la main et partez.
    Plus vous prolongez le moment de séparation, plus l’anxiété peut augmenter.
    Vérifier avant de dire au revoir que vous avez vos tout ce qu’il vous faut : clés, tickets de métro, porte monnaie...

  • Avoir la positive attitude
    Votre enfant absorbe votre ressenti : si vous êtes calme et tranquille vous lui signifiez qu’il peut l’être aussi.
    Quand vous revenez, n’en faites pas trop : saluez le gentiment, un petit câlin puis demandez lui s’il s’est amusé. IL comprendra que vous êtes à l’aise et confiant avec le mode de garde et sera incité à l’être aussi.

  • Briefer la nounou
    Donnez lui des indications sur que qu’aime votre enfant, ses habitudes, ses réactions...
    Proposez lui de dire si votre enfant pleure : "que se passe – t-il ? Regarde moi, je suis là, je peux t’aider."
    Sa conviction peut suffire à débloquer la situation.

  • Distraire l’attention
    Attendre que l’enfant soit engagé dans une activité avec la personne qui doit le garder pour dire un rapide au revoir et s’en aller.

  • Favoriser l'initiative de l'enfant
    Si votre enfant rampe jusqu’à la pièce adjacente, ne vous précipitez pas derrière lui. Un coup d’œil pour vérifier qu’il est en sécurité et laissez le explorer la solitude.
    Offrez lui de courtes séances de jeu autonome chaque jour : savoir jouer seul est une compétence précieuse.

  • Vive le doudou
    Objet transitionnel par définition le doudou fait le lien entre un parent et être tout seul. L’enfant peut le choisir seul ou nous pouvons l’y inciter.
    Si vous choisissez un objet, gardez ce doudou à proximité au moment du couché, de la sieste et des câlins ainsi votre enfant devrait se sentit attiré par lui.
    Astuce : en avoir deux ou trois identiques que l’on fait tourner pour avoir le même niveau d’usure.

  • Présenter les gens en douceur
    Lorsque vous lui présentez de nouvelles personnes, attendez que votre enfant se détende avant d’encourager le contact physique.
    En tenant compte de son ressenti et en lui permettant de faire ses choix quand son corps est impliqué, vous lui apprenez à faire respecter son espace personnel et à se protéger.

  • Comprendre le point de vie de l’enfant
    Toute personne que votre enfant ne connaît pas très bien lui est étrangère.
    Pour aider votre enfant à accepter de nouvelles personnes ou des personnes qu’il voit peu souvent : gardez le dans vos bras pendant vos conversations. Si vous avez des gestes affectueux avec ces personnes vous montrez à votre enfant que vous les acceptez comme amis et vous l’autorisez à faire de même.

  • Donner le contrôle à l’enfant
    Laisser votre enfant initier le contact avec une nouvelle personne qui vient chez vous.

  • `Favoriser l’observation en lieu sûr
    Plus votre enfant côtoie de nouvelles personnes plus il sera à l’aise avec les nouvelles têtes.
    Laissez le observer des gens sans avoir d’interaction avec : promenade en centre ville ou dans un parc très fréquenté. Vous le gardez contre vous et il regarde en toute sécurité des visages inconnus.
    Souriez aux gens quand vous leur parlez.

  • Volez à son secours
    Lorsque votre enfant est dans les bras d’une personne inconnue et qu’il montre des signes d’inconfort, récupérez le immédiatement en disant « on dirait que son anxiété de séparation refait surface, ça lui arrive de temps en temps ».
    Il s'agit à la fois de rassurer votre enfant et de ne pas froisser la personne.

  • Manger, boire et dormir
    Un bébé reposé et rassasié sera de meilleure humeur pour se faire de nouveaux amis ou explorer de nouvelles situations.

  • Le Bracelet Magique :
    C’est un peu comme si votre enfant mettait à son poignet un parent portable. C’est un objet transitionnel qui l’aide à se séparer de vous en toute confiance. L’enfant le met toute la journée, peut le voir, le toucher, chaque fois qu’il en a besoin.

    1. Créer le bracelet magique
    Trouvez ou fabriquez le bracelet parfait pour votre enfant : le style n’a pas d’importance tout est dans le pouvoir qu’il détient (en acheter ou faire plusieurs de rechange en cas de perte ou destruction).
    Attention :
    • pas de petites pièces posant un risque d’étouffement, l
    • e bracelet doit être solide pour résister aux jeux et à une utilisation fréquente,
    • il doit être facile à mettre et à enlever,
    • son style sera simple et discret, i
    • il est facile à remplacer.

    Si vous utilisez deux bracelets, il faut les donner à tout de rôle à votre enfant. (Ceci doit être fait en toute discrétion afin que l’enfant ne se rende pas compte qu’il y en a plusieurs).

    2. Présentation du bracelet
    Choisissez un jour où tout le monde est de bonne humeur, où vous êtes connectés l’un à l’autre et offrez le lui comme un cadeau très spécial.
    En fonction de votre histoire familiale, il peut être un bracelet plein de magie pour les tout petits ou un outil pour l’aider à avoir confiance et faciliter les séparations pour les plus grands.
    Exemple de présentation du bracelet magique :
    Ta maman a un cadeau pour toi, très spécial.
    Voici un bracelet magique et il est pour toi.
    IL t’aidera tous les jours à te sentir mieux quand je ne suis pas avec toi
    (à la crèche, à la halte-garderie, avec la nounou...)
    C’est comme si tu portais sur toi une toute petite maman, toujours avec toi.
    Ce bracelet contient des câlins, des bisous, et tout plein de je t’aime.
    Chaque fois que tu en auras besoin, tu les auras juste là à ton poignet.
    Il suffit que tu regardes le bracelet ou que tu le touches et tu te sentiras mieux. T
    u veux l’essayer ?
    Et vous enfilez le bracelet avec douceur et tendresse au poignet de votre enfant. Puis déposez dessus bisous et caresses, prenez le bras de votre enfant coté bracelet et serrez le contre vous pour un dernier câlin.
    Bien sûr vous adapterez la présentation à votre enfant, laissez faire votre imagination.

    3. Utilisation du bracelet magique
    Conserver le bracelet magique de votre enfant dans un endroit sûr et bien identifié pour être sur de le retrouver en cas de besoin (étagère ou crochet près de l’entrée) et habituer votre enfant à l’y déposer à chaque fois qu’il rentre pour l’y reprendre à chaque fois qu’il sort.
    L’enfiler à son poignet et le retirer peuvent s’intégrer au rituel de départ et à celui des retrouvailles quotidiennes. En créant un rituel spécifique pour le bracelet, vous permet d’en renforcer l’effet par exemple en déposant des bisous dessus et en prononçant une formule magique.

    La formule magique : elle doit être prononcée chaque fois que vous lui mettez le bracelet au poignet. Ces mots deviennent partie du rituel et en renforcent la puissance. Attention à ce que la phrase soit courte et simple car elle peut devenir la phrase rapide murmurée à l’oreille votre enfant à chaque séparation. Souvent la formule reste longtemps en usage même après avoir remisé le bracelet dans un placard.

    Quelques exemples de formules :
    Je mets plein de câlins à garder pour la journée, amuse toi bien

    Avec ton bracelet magique c’est comme si maman était à l’école avec toi. Touche le chaque fois que tu veux un câlin.

    Mon bracelet magique en bisou massif,
    Je le regarde et je souris, maman m’aime, Papa aussi

    4. Le rituel du rangement
    Créer une routine spécifique pour le moment où vous retirez le bracelet pour le ranger afin de bien associer le bracelet aux séparations et à ces moments là uniquement.


    5. Quand utiliser le bracelet magique
    - à la crèche
    - à l’école
    - lorsque la nounou vient le garder
    - en halte garderie
    - en cas de séjour à l hôpital
    - en classe verte ou en colonie de vacances
    - s’il est invité chez un ami
    - s’il dort chez un ami 
    - pendant que vous rendez visite à votre famille
    - lorsque vous partez en voyage d’affaires
    - si vous avez divorcé de son autre parent et que l’enfant habite dans 2 maisons
    - pendant la sieste
    - pour l’aider à s’endormir la nuit.